Top 3 Poèmes sur Paris : Laissez-vous envoûter par la Ville Lumière

Tour Eiffel

« Paris, c’est toujours le rêve, l’infini et le réel se rencontrent dans un éclat de poésie. »

Paris, muse éternelle des artistes et des écrivains, inspire des vers qui célèbrent sa beauté, ses contrastes et son énergie vibrante. Dans cet article, je vous propose une sélection des poèmes sur Paris les plus marquants, afin de découvrir la capitale à travers le regard passionné de ses poètes.

🗼 « Paris est tout petit » de Jacques Prévert

Jacques Prévert, par sa plume à la fois simple et émouvante, a su dépeindre Paris avec tendresse et authenticité.

Paris est tout petit

C’est là sa vraie grandeur

Tout le monde s’ y rencontre

Les montagnes aussi

Même un beau jour l’une d’elles



Accoucha d’une souris

Alors en son honneur

Les jardiniers tracèrent

Le parc Montsouris

C’est là sa vraie grandeur

Paris est tout petit

🌉 « Le Pont Mirabeau » de Guillaume Apollinaire

Guillaume Apollinaire nous offre avec « Le Pont Mirabeau » une méditation intemporelle sur le passage du temps et la fugacité de l’amour, le tout sublimé par le cours de la Seine.

Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
  

☀️ « Paris » de Louis Aragon

Louis Aragon célèbre Paris avec passion et engagement dans son poème « Paris », évoquant la capitale comme un lieu de révolte, d’espérance et de transformation.

Où fait-il bon même au coeur de l’orage

Où fait-il clair même au coeur de la nuit

L’air est alcool et le malheur courage

Carreaux cassés l’espoir encore y luit

Et les chansons montent des murs détruits



Jamais éteint renaissant de la braise

Perpétuel brûlot de la patrie

Du Point-du-Jour jusqu’au Père-Lachaise

Ce doux rosier au mois d’août refleuri

Gens de partout c’est le sang de Paris

Conclusion

Ces trois poèmes sur Paris offrent chacun une perspective unique sur la Ville Lumière. Tandis que Prévert nous charme par sa vision intimiste, Apollinaire nous transporte avec la musicalité de « Le Pont Mirabeau », et Aragon incarne un Paris engagé et vibrant. ☀️

« Voyager, c’est donner un sens à sa vie, voyager, c’est donner de la vie à ses sens. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut